ylac101
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Bio
YVES LACOURCIÈRE possède une formation en génie civil, un diplôme de 2ième cycle en administration publique et complète un doctorat (Ph.D.) en ETHNOLOGIE ET PATRIMOINE sur le thème de la pérennité du patrimoine : « L’extinction des métiers traditionnels de la construction et ses conséquences pour le patrimoine architectural : l’un ne peut se perpétuer sans l’autre ».
Ses activités professionnelles se sont déroulées dans le secteur privé et la fonction publique, tant au Québec qu’à l’étranger. Ses expériences variées et multidisciplinaires correspondent à celles d’un généraliste ou d’un chargé de projet.
Yves Lacourcière a acquis une connaissance unique du cheminement qui a mené les métiers traditionnels de la construction du Québec au seuil de la disparition et à tirer les conséquences inéluctables pour le patrimoine architectural : la perte de son authenticité, donc de sa disparition.
Il consacre maintenant ses efforts à faire reconnaître les travailleurs des métiers traditionnels de la construction par l’Industrie de la construction du Québec, seule façon réelle d’assurer leur pérennité.
PRINCIPAUX MANDATS PERTINENTS
• GARDE CÔTIÈRE CANADIENNE - QUÉBEC
Directeur de la construction.
Les expériences de travail de Yves Lacourcière comme ingénieur à l’emploi de la GARDE COTIÈRE CANADIENNE consistaient, d’une part, à construire, modifier et entretenir des installations d’aides à la navigation de toutes sortes (stations de phares, habitations, bâtiments techniques, héliports, quais en bois…) sur le Saint-Laurent et ses iles, la Baie des Chaleurs et la Baie d’Hudson et des quais en bois dans tout l’est du Québec, la plupart très anciennes. Et, d’autre part, à édifier de vastes ateliers, des hangars pour hélicoptères, des héliports et des édifices administratifs sur la base de la Garde côtière, à Québec.
Yves Lacourcière a donc été amené tôt dans sa carrière à distinguer et apprécier les compétences fort différentes des travailleurs des métiers traditionnels de la construction (TMTC) et celles des travailleurs des métiers « industriels » de la construction (TMIC). Le premier possède les connaissances et les savoir-faire lui conférant la capacité d'intervenir sur des bâtiments anciens construits avec des matériaux et des méthodes traditionnels d’assemblage, qui n'ont plus cours aujourd'hui, alors que le second est formé pour construire efficacement des bâtiments modernes en assemblant toutes sortes de nouveaux matériaux composites fabriqués en usine dont la majorité n’existaient pas encore il y a 50 ans.
• MINISTÈRE DES RELATIONS INTERNATIONALES DU QUÉBEC
Responsable de la coopération économique entre la France et le Québec
• Comité organisateurs des Jeux olympiques de Montréal (COJO)
Responsable de l’0rganisation du parcours de la Flamme olympique et des cérémonies officielles en Grèce ainsi que des aspects technologiques du programme (la flamme olympique et son transfert - les flambeaux et leur combustible - les vasques – la sécurité).
• FONDERIE D'ART D'INVERNESSE
Cofondateur et administrateur.
En 1985, Yves Lacourcière cofondait la Fonderie d’art d’Inverness (FAI). Dans le cadre des activités de cette industrie culturelle, la FAI était amenée à réaliser des interventions de restauration sur des monuments en bronze installés dans des lieux publics, jusqu'à ce qu’elle ait mailles à partir avec des membres de l’Industrie de la construction. En vérifiant ce qui autorisait l’arrêt de ces travaux, il a du constater que seuls les métiers industriels de la construction, tels que définis par la Commission de la construction du Québec, étaient autorisés à intervenir en chantier. Les métiers traditionnels de la construction n’étaient pas reconnus par l’Industrie de la construction et n'avaient accès à aucun système structuré de formation (transfert de connaissances et de savoir-faire).
• NATIONS UNIES
Chargé de projet au Kosovo (Peace keeping).
Transformation d’un système d’économie dirigée en économie de marché : privatisation d’entreprises d’état en entreprises privées.
MÉTIERS TRADITIONNELS DE LA CONSTRUCTION
• Conseil des métiers traditionnels du bâtiment du Québec - CMTBQ
Initiateur et directeur général. Le CMTBQ a rassemblé jusqu’à 300 travailleurs des métiers traditionnels de la construction.
• Première étude exhaustive sur la situation socioéconomique des travailleurs des métiers traditionnels de la construction
Coordonnateur de l’étude.
Yves Lacourcière a défini et conduit la première étude exhaustive portant sur les TMTC. Le bilan de ces travaux a été déposé auprès du Ministère du Travail, en 1993.
• Sommet de l’Industrie de la construction du Québec.
Yves Lacourcière a été le 1er représentant des travailleurs des métiers traditionnels de la construction invité à participer aux travaux des dirigeants de l’Industrie de la construction du Québec, à Dorval en 1994.
• Conseil international des métiers du patrimoine
Fondateur et secrétaire général.
Yves Lacourcière a initié et dirigé le CIMP, organisme international non-gouvernemental reconnu par le Gouvernement du Québec, qui a réuni des professionnels, des entreprises, et des formateurs de France, de Belgique, des États-Unis, de l’Angleterre et du Liban.
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